Tout ce que fait le pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Les oiseaux font leur nid en cercle parce qu'ils ont la même religion que nous. Le soleil s'élève et redescend dans un cercle, la lune fait de même, et tous deux sont rond. Hehaka Sapa

mercredi 27 juillet 2011

De la relativité.





Prétentieux, de vouloir parler de la relativité ? Je ne le pense pas. J'ai lu voici quelques années ce petit ouvrage de ce bon Albert et je m'en suis trouvé tout content. Il l'a dédié à tous ceux qui, non scientifiques, peuvent en faire un usage large. Et j'en suis.

J'ai longtemps cru à des notions par habitude sociale, et la société qui les colportait, et les colporte encore, est à forte tendance religieuse. Même si on pense s'être éloigné d'un dogme ou de ceux qui le diffusent, il reste que l'esprit s'en est imprégné suffisamment jeune pour n'en sortir qu'au prix d'une ascèse quasi quotidienne. Ainsi bien des personnes de notre société civile colportent avec eux des notions dont les racines ne sont pas différentes que les religions dont ils sont issus.

Il suffit de regarder un calendrier pour s'en rendre compte et puis d'écouter parler autour de soi.

On fête ainsi des événements religieux, dont personne ne connaît plus le sens ni l'origine, on nomme et on emploie des expressions qui arrivent tout droit de la nuit des temps où tout était lié à des symboles et toutes les religions ont usé de ces symboles.

Je me suis intéressé aussi aux mathématiques, peut être plus en touriste qu'autre chose, mais en tout cas je crois avoir été un touriste intéressé par l'art de ceux qui ont su douter du réel assez profondément pour en faire surgir de nouvelles façons de l'aborder (les imaginaires entre autres).

Et j'ai buté sur deux choses : la lumière et l'eau.

J'aurai pu buter sur quelque chose de solide, non, ces deux notions ont inondé ma curiosité et c'est autour de ces deux choses que ma réflexion s'exerce.

Je vis sur une planète bleue. Le bleu est la couleur due à la présence de l'eau sur terre. Et la couleur est évidemment liée au phénomène lumineux.

Or si bleue qu'elle puisse paraître de l'espace, l'eau n'a pas la particularité d'être bleue. On la définit comme incolore (inodore et sans saveur : les lâches !) et c'est là sa vraie couleur. Si je me rappelle bien l'histoire de la couleur je dois en conclure que l'eau absorbe intégralement le rayonnement lumineux. Alors que les feuilles d'un arbre, ou toute forme de végétation absorbent tout le rayonnement excepté la couleur verte (ou bien le mélange des bleus et des jaunes, ce qui revient au même). Mais en ce qui concerne l'eau, il n'y a aucun rejet vibratoire, sauf ce que l'on constate sur une surface un peu agitée par le vent : en fonction de l'angle que fait le rayon lumineux avec l'eau, il y a un total refus d'absorption de la lumière et le rayonnement solaire se reflète.

C'est ce qui occasionne les coups de soleil en bordure de mer. Mais au delà de ces considérations balnéaires, il se produit dans l'eau quelque chose qui doit s'apparenter à la photosynthèse du monde végétal. L'eau n'est pas un support neutre inventé pour quelques chimistes en mal d'expériences simplifiées. Elle est le principal acteur de tout ce que nous nommons vie . Et je la soupçonne de plus d'un tour de magie.

A commencer par son rôle dans la germination.

Lorsque nous apprenons que notre organisme est constitué d'eau à quatre-vingt ou quatre-vingt-dix pour cent, bien sûr, nous tombons de haut, car nous avons cru, et nous croirons longtemps en notre solidité, et toute cette eau ne nous arrange pourtant pas à nous renforcer dans cette croyance de solidité.

Pourtant c'est bien là une réalité incontournable : chaque cellule est constituée principalement d'eau.

Et notre sang existe parce que l'eau existe, et ainsi de suite pour toutes nos humeurs. Et nous buvons et savons que tout support liquide comestible est à base d'eau.

Revenons maintenant à ce qui me guide : la lumière imprègne l'eau. Or qu'arriverait-il si l'eau ne recevait plus de lumière ? Quelqu'un s'est-il jamais posé cette question ? Jacques Benveniste a tenté de montrer par ses expériences sur la mémoire de l'eau que l'homéopathie n'était pas une supercherie comme le disent certains spécialistes de la médecine officielle. D'autres scientifiques se sont acharnés à prouver que Benveniste avait tort.

Les bienheureux.

Comment créer les conditions d'expérience favorables pour prouver une chose qui préexiste à toute expérience ou même à toute idée d'expérience ?

Sans eau, évidemment pas d'expérience du tout puisque pas de vie. Pas de vie pas de pensée pas de pensée pas de question pas de question pas d'expérience.

Question : lorsque le rayon lumineux pénètre l'eau, que se passe t'il en vrai ?

L'eau tranquille ne fait-elle que se réchauffer ? Pour le bonheur de ceux qui s'y plongent et ressortent juste pour dire : elle est bonne, allez-y ?

Je vois beaucoup plus que ce simple effet thermique. J'y trouve même la réponse à mes questions à propos de la germination. Voilà comment :

La lumière n'est pas une substance inerte prévue par un promoteur de camps de vacances. Elle vibre de multiples façons et voyage a la vitesse qui porte son nom : la vitesse de la lumière.

Je rappelle au passage que cette vitesse est de 300 000 kilomètres par seconde et qu'à cette vitesse la notion de temps, d'après ce cher Albert, a du mal avec les horloges terrestres. A cette vitesse le temps est tellement dilaté qu'une seconde dure une éternité. Quand à la masse d'une particule embarquée , celle ci diminue au point de ne plus exister.

Des phénomènes à peine imaginables se pointent en un temps record. Ainsi notre internet qui met la planète en ligne au niveau des idées, des images, des échanges bancaires etc... passait pour de l'utopie quelques années avant qu'on en constate l'expansion incontrôlable. Et ce genre de progrès ne peut pas nous faire oublier que nous nous servons des propriétés de la lumière ou de certaines de ses applications avec beaucoup de brio c'est vrai, mais que nous n'atteignons pas le réel potentiel qui existe dans la fonction première de la lumière. Et que je tente de mettre en scène ici, dans ces lignes.

Petite parenthèse opportune sur ce simple fait : lorsque « je » parle, c'est une partie de mon être qui le fait, de même lorsque je pense. Lorsque je dors et que mes cellules se remettent en ordre, ou lorsque poussent mes cheveux, que mon sang circule, lorsque je digère, est-ce ce «je» qui agit ? Qui agit ? «je» est conscient d'un temps à une échelle mesurable en heures, minutes et secondes.

A quelle échelle de temps ma conscience cellulaire évolue-t'elle ?

Peut-être bien à l'échelle où gravitent les particules élémentaires qui me composent : vitesse avoisinant celle de la lumière, et dont le langage est bien éloigné de ma conscience de surface qu'exprime mon «je» habitué à prendre tout son temps pour se réveiller et décider et se tromper, et recommencer. Mes cellules savent se répliquer en une nuit en accomplissant une prouesse comparable à ce que serait la réplique exacte d'une ville industrielle de 200.000 habitants . Dans le temps où «je» dors. Chaque cellule ne dépendant pas de «ma» volonté, qui suis-je ?

Il est tout à fait possible que la lumière qui nous vient du soleil (ou de quelque étoile que ce soit) nous fasse parvenir une kyrielle de notions, de matière, d'outils de gestion du réel... On peut tout imaginer (et même l'imagination a peut être sa source dans ce phénomène... on parle bien d'idées lumineuses !) on a le temps, et peut-être même lui nous parvient-il par ce même chemin.

L'arbre incarne le temps dans les cernes de son bois et transmet son message décrypté avec soin par l'intermédiaire de l'appareil digestif de ceux qui le mangent.

Le temps n'existerait-il que dans la conscience de l'homme terrestre ? C'est une de mes questions favorites. Je vais examiner de plus près ce que l'on nomme temps. Lorsqu'il parle de la vitesse de la lumière (vitesse limite : 300 000 km/s), Einstein nous montre que le temps est tellement dilaté qu'il tend à être un présent continu, la seconde dure infiniment.

Alors que sur notre planète, en dehors de toute considération relativiste, le temps est tout à fait cohérent : un an par tour autour du soleil, un jour par rotation complète de la planète autour d'elle même, une heure par vingt-quatrième de jour, etc, jusqu'aux petites secondes qui cliquètent, toujours impatientes de voir arriver la suivante parce que, on ne sait jamais ce qui peut arriver, et c'est vrai qu'en fin de compte, bien des choses arrivent dans ce foutu temps.

Et bien l'eau, tout cela elle le sait, elle s'en sert jour après jour, elle collecte tout un tas d'informations qu'elle décrypte, analyse et stocke et c'est ce qui lui donne le pouvoir de rendre à chaque graine son pouvoir d'exister. A chaque cellule son pouvoir de gérer une parcelle de l'organisme dont elle dépend.

Le simple code inscrit dans la graine ou dans la cellule ne suffit pas à tout expliquer. Une graine peut subsister des siècles sans se modifier pourvu qu'elle reste sèche.

Elle vit un genre de sommeil profond. C'est l'eau qui parvient à l'éveiller. La graine reçoit le message de l'eau et consent à vibrer à nouveau. Son mode vibratoire lui appartient, mais c'est l'eau qui le met en danse.










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